Portrait : Ahmed Madouni (06/04/01) - Jeune, grand et prometteur, tel serait le portrait robot d'Ahmed Madouni. Un enfant de la balle doté d'un gabarit très au-dessus de la moyenne, que rien ne semble pouvoir arrêter dans une progression aussi régulière que fulgurante au sein de la défense du Montpellier Hérault. Portrait. Français d'origine algérienne né au Maroc... De parents algériens établis à Lyon depuis 1982, il est né au Maroc à Casablanca le 04 octobre 1980. Le jeune cosmopolite est doté d'un caractère très "british", calme et détaché, il n'est pourtant pas un joueur effacé. Bien au contraire, c'est avec brio qu'il a toujours mené ses coéquipiers partout où il a évolué. Trés jeune et déjà espoir Grand de taille (1m91), élégant
sur le terrain, ce jeune dégingandé débute sa
carrière de footballeur en herbe dans sa ville adoptive
à L'Olympique Lyonnais. En pupille les dirigeants locaux
lui trouvent déjà des qualités certaines avant de s'en
dissuader. Des -17 ans à l'équipe première C'est d'ailleurs le président de
ce club populaire de la grande cité rhodanienne qui le
recommandera à Fleury Di Nallo, l'ex- coqueluche de
Gerland et entraîneur des jeunes du MHSC. 2000/2001, saison pleine Après cette saison frustrante due
à des blessures et à la descente du club en D2, il
entame la nouvelle saison dans le doute. Le stage d'avant
saison terminé, le premier match à Beauvais se profile
à l'horizon, Decroix et Dzodic blessés, Rodriguez hors
de forme, Michel Mezy n'a pas le choix, il aligne Madouni
aux côtés de Silvestre. Les sceptiques de tous poils ne
donnent pas cher de cette charnière inédite. Courtisé par les plus grands A peine son apprentissage terminé, il attire les convoitises. Les plus grands clubs européens toujours avides de jeunes talents formés en France seraient prêts à jeter leur dévolu sur lui. C'est d'abord l'Olympique Lyonnais qui aimerait le "ramener" à la maison après s'en être séparé, mais des clubs anglais aussi l'observent. Quand on voit la réussite de Grégory Vignal, d'un an son cadet à Liverpool, on pourrait comprendre de possibles tentations... Mehdi DAHAK |